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AU CAUCASE

Les hommes se sentiraient-ils donc trop à l’étroit sur cette belle terre, sous l’infini de ce ciel étoile ? Comment peuvent-ils nourrir de tels sentiments de haine et de vengeance, une telle rage de destruction de leurs semblables ? Tout ce qui grouille de mauvais dans le cœur de l’homme devrait, ce me semble, se dissiper dans cette intimité avec la nature, — cette expression absolue du beau et du bon.