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AU CAUCASE

du général trahissaient un homme tout pénétré de son importance.

— Bonsoir, madame la comtesse[1], dit-il en lui tendant la main à travers la portière.

Une petite main gantée serra celle du général, et un mignon visage souriant sous un chapeau jaune apparut dans l’ouverture.

De toute la conversation, qui dura quelques minutes, j’entendis seulement ce que disait, avec un sourire, le général passant devant moi.

— Vous savez que j’ai fait vœu de combattre les infidèles ; prenez donc garde de le devenir[2].

Un rire résonna dans la voiture : — Adieu donc, cher général[3].

  1. En français dans le texte.
  2. En français dans le texte.
  3. En français dans le texte.