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AU CAUCASE

le premier, se leva et ôta son bonnet. Tous nous suivîmes son exemple.

Dans la profonde sérénité de la nuit monta un chœur harmonieux de voix mâles : « Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié ; que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il ! »

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— C’est ainsi que chez nous, en 1843, un des nôtres fut contusionné là, dit Antonov lorsque, après avoir remis nos bonnets, nous fîmes de nouveau cercle devant le brasier.