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UNE COUPE EN FORÊT

tout à coup une grenade… Je regarde : un soldat, un autre, un troisième… Puis des balles… Vzjinn ! Vzjinn ! Vzjinn !.. Je crie : « En avant, enfants ! Suivez-moi ! » Seulement, nous approchant et regardant, je vois là… comment cela ?.. savez-vous… comment cela s’appelle-t-il ?

Et le conteur se mit à faire les grands bras en cherchant le mot.

— Un fossé ! souffla Bolkhov.

— Non… Ah ! comment cela… bon Dieu !… Mais comment est-ce donc ?.. Un fossé, dit-il vivement… Seulement… l’arme aux pieds… Hurrah ! Tara-ta-ta-ta-ta !.. D’ennemi, pas l’ombre d’un. Savez-vous… tous s’étonnèrent. Enfin… c’est bien… Nous allons plus loin… Un second retranchement. Là, ce fut une autre affaire. Le sang nous bouil-