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UNE COUPE EN FORÊT

Anne, pourquoi Vladimir ; et moi je leur racontais… Quoi ? voilà par quel côté le Caucase est bon, Nikolaï Fedorovitch, continua-t-il sans attendre une réponse… Nous autres, les Caucasiens, nous sommes vus d’un bon œil ; un jeune homme, savez-vous, déjà officier de marque, avec Sainte-Anne et Vladimir, c’est quelque chose en Russie… Quoi ?

— Et puis, vous avez sans doute quelque peu brodé, je pense, Abram Iliitch ? dit Bolkhov.

— Hi ! Hi ! répondit le major, avec son rire naïf. C’est forcé, savez-vous. Oui… et puis j’ai bien mangé pendant ces deux mois.

— Est-on bien en Russie ? demanda Trossenko au jeune sous-lieutenant, en parlant