Page:Tolstoï - Au Caucase.djvu/187

Cette page a été validée par deux contributeurs.
177
UNE COUPE EN FORÊT

vitch veut se distinguer au Caucase et s’en retourner ensuite chez lui.

— Eh bien ! Abram Iliitch, et vous donc, pourquoi servez-vous au Caucase ?

— Moi ? parce que, d’abord, savez-vous, répondit le major, nous devons tous servir comme le devoir nous le commande… Quoi ? ajouta-t-il, bien que personne n’eût parlé… Hier, j’ai reçu une lettre de Russie, Nikolaï Fedorovitch, continua-t-il, visiblement désireux de changer la conversation. On m’écrit que… oh ! les étranges questions qu’on m’adresse !

— Et quelles sont donc ces questions ? demanda Bolkhov.

Il se mit à rire.

— Des questions vraiment étranges… On m’écrit pour me demander si la ja-