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UNE COUPE EN FORÊT

Me frayant avec peine un chemin à travers les faisceaux de fusils et les brasiers, je suivis Nikolaïev chez Bolkhov, songeant avec plaisir au verre de thé chaud et à la joyeuse causerie qui allaient dissiper mes mornes pensées.

— Eh bien ! tu l’as trouvé ? fit la voix de Bolkhov dans l’intérieur d’une cabane de maïs éclairée.

— Je l’amène, Votre Noblesse, répondit Nikolaïev d’une voix de basse.

Dans la cabane, sur un burnous sec, était assis Bolkhov, déboutonné, son manteau rejeté loin de lui. À ses côtés bouillait un samovar, des victuailles s’étalaient sur un tambour. Une baïonnette, fichée en terre, supportait une chandelle.

— Comment trouvez-vous cela ? dit-il en