Cette page a été validée par deux contributeurs.
151
UNE COUPE EN FORÊT
Vélentchouck lui-même, si indifférent d’habitude au danger, éprouvait un malaise : il ne cachait pas son irritation de ce que nous ne lancions pas des obus du côté d’où venaient les balles.
— Eh bien ! pourquoi nous fusille-t-il impunément ? Si on tournait vers lui la gueule d’un obusier, et qu’on lui administrât une bonne volée de mitraille, il se tairait, bien sûr ! ne cessait-il de répéter d’une voix bourrue.
Effectivement, il était temps de riposter. J’ordonnai de lancer une dernière grenade, puis de charger à mitraille.
— La mitraille ! cria dans la fumée Antonov d’un ton décidé, en s’approchant de la pièce avec l’écouvillon, aussitôt après le lancement de la grenade.