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UNE COUPE EN FORÊT
tacite que mon interlocuteur semblait vouloir répondre.
— Quand donc s’achèvera cette campagne ? me dit-il languissamment. Je m’ennuie.
— Moi, je ne m’ennuie pas, répondis-je. On s’ennuie encore plus en garnison.
— Oh ! oui, en garnison, dix mille fois plus, fit-il d’un ton irrité. Non, quand finira tout cela ?
— Que voulez-vous donc qui finisse ? demandai-je.
— Tout, absolument tout !… Eh bien ! Nikolaïev, le hachis est-il prêt ? ajouta-t-il.
— Pourquoi donc êtes-vous venu servir au Caucase, si le Caucase vous déplaît à ce point ?
— Savez-vous pourquoi ? répondit-il avec