Page:Tolstoï - Au Caucase.djvu/139

Cette page a été validée par deux contributeurs.
129
UNE COUPE EN FORÊT
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

loin encore, se montraient parfois des groupes de Tartares à cheval, et de temps à autre éclataient les détonations de nos carabines et de nos canons.

— Ce n’est pas encore la bataille, ce n’est qu’un amusement, disait le bon capitaine Khlopov.

Le commandant de la 9e compagnie des chasseurs, chargée de nous couvrir, s’approcha des pièces et, désignant trois cavaliers tartares qui passaient en ce moment à la lisière de la forêt, à six cents sagènes à peine de nous, me demanda, avec cette affection particulière des officiers de la ligne pour le canon, de leur lancer une grenade ou un obus.

— Voyez-vous, dit-il avec un sourire persuasif et bon, en étendant sa main au-des-