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UNE COUPE EN FORÊT

Il va sans dire que tous éclatèrent de rire.

— Pourquoi aussi oublier ton brûle-gueule, intervint Maximov sans prendre garde à l’hilarité générale et d’un air de supérieur, en secouant contre sa paume le fourneau de sa pipe pour en faire tomber la cendre. Où diable étais-tu allé te fourrer, hé, Vélentchouk ?

Vélentchouk fit demi-tour vers lui, leva la main à la hauteur de son bonnet, mais la retira aussitôt.

— Tu n’as sans doute pas assez dormi hier, que tu dors tout debout ?… Il n’y a pas là de quoi vous féliciter.

— Déchire-moi sur place, Fedor Maximovitch, si j’ai pris une seule goutte dans ma bouche. Mais je ne sais pas moi-même com-