ger. Le champ dégagé, il faudra acheter une vache aux enfants, puis un cheval au moujik pour transporter les gerbes… Tu es allé un peu trop loin, mon frère Élysée Bodrov ! Tu as perdu ta boussole et tu ne peux plus t’orienter !
Élysée se leva, retira son caftan de derrière sa tête, ouvrit sa tabatière de corne, prisa, et chercha à voir clair dans ses pensées. Mais non, il méditait, méditait sans pouvoir rien trouver. Il lui faut partir ; mais laisser ces pauvres gens, quelle pitié ! Et il ne savait à quoi se résoudre. Il ramassa de nouveau son caftan, le mit sous sa tête et se recoucha. Il resta ainsi longtemps : déjà les coqs avaient chanté lorsqu’il commença à s’endormir.
Tout à coup il se sent comme réveillé. Il se voit déjà habillé, avec son sac et son bâton ; et il a à franchir la porte d’entrée. Elle est à peine assez entrebâillée pour laisser passer un seul