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rien, tout était mangé. Alors Élysée, achetant ceci, fabriquant cela, se procura tout ce qui lui manquait. Il demeura ainsi une journée, une autre, puis une troisième. Le petit garçon se rétablit ; il marchait sur le banc, et venait avec tendresse se frotter contre Élysée. La petite fille, devenue tout à fait gaie, l’aidait en tout, toujours à courir derrière lui en criant : « Petit grand-père ! Petit grand-père ! » La vieille se remit aussi et alla chez sa voisine. Le moujik commençait à longer les murs. Seule la baba gardait encore le lit ; mais le troisième jour, elle aussi revint à elle et demanda à manger.

— Eh ! bien, pensait Élysée, je ne croyais pas rester ici aussi longtemps. Maintenant il est temps de partir.