Page:Tolstoï - A la recherche du bonheur.djvu/42

Cette page a été validée par deux contributeurs.

VIII


Il marcha, il marcha et arriva dans un village. Il demanda à la patronne d’une isba de le laisser coucher dans sa maison. Elle y consentit. Il n’y avait personne dans l’isba, que la patronne en train de nettoyer.

Le filleul entra, monta sur le poêle[1], et se mit à regarder ce que faisait la patronne. Il vit qu’elle lavait toutes les tables et tous les bancs avec des serviettes sales. Elle essuyait la table, et la serviette sale tachait la table. Elle essuyait les taches, et en faisait de nouvelles en essuyant. Elle laissa là la table et se mit à essuyer le banc. La même chose se produisit. Elle salissait tout avec les serviettes

  1. Les poêles russes sont en briques, assez larges et d’une chaleur assez tempérée pour qu’on puisse s’étendre dessus commodément.