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le dos ? T’en trouveras-tu mieux, toi, dis ?

— Il ne le fera plus ! répondit Ivan.

— Qu’est-ce qu’il ne fera plus ? En quoi a-t-il plus mal agi que toi ?

Ivan s’emporta :

— Comment ! qu’est-ce qu’il a fait ? dit-il. Mais il a failli tuer la baba, et à présent il m’a menacé de l’incendie. Faut-il encore m’incliner devant lui ?

Le vieillard soupira et dit :

— Parce que tu marches, Ivan, dans le monde entier, et que je reste, moi, voilà combien d’années déjà, accroupi sur le poêle, tu t’imagines voir tout, et moi rien ?… Non, mon fils, tu ne vois rien. La colère t’aveugle. Les péchés des autres sont devant toi, mais les tiens, derrière toi. Qu’as-tu dit ? Il fait du mal ?… Mais s’il était seul à faire le mal, il n’y aurait pas de mal : est-ce que le mal vient jamais d’un seul ? Non, c’est toujours de deux qu’il