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passer devant la fenêtre et s’approcher de la charrette ; et ma commère m’a raconté qu’il est allé au cabaret offrir la cheville au cabaretier.

On retourna en justice, et de maison à maison, tous les jours, c’étaient des disputes et des batailles. Les enfants se répétaient les injures de leurs aînés, et les babas, se rencontrant près du ruisseau, faisaient aller leurs battoirs moins que leurs langues, et toujours pour de gros mots.

Tout d’abord, les deux moujiks s’étaient bornés à se calomnier l’un l’autre. Finalement ils en vinrent à faire main basse sur tout ce qu’ils voyaient traîner, et ils poussèrent leurs babas et leurs enfants à en agir de même. Et tout alla de mal en pis.

Ivan Chtcherbakov et Gavrilo le boiteux demandèrent justice aux skhodki[1], au tribunal du bailliage, au juge de paix. Ils eurent bientôt

  1. Pluriel de skhodka, assemblée du mir.