de renard. Tous se turent et se levèrent.
— C’est le starschina, dit l’interprète. Pakhom prit aussitôt sa plus belle robe et la présenta au starschina, ainsi que cinq livres de thé. Le starschina accepta, et se mit à la première place. Aussitôt les Baschkirs lui soumirent l’affaire. Le starschina écoutait, écoutait. Il sourit et se mit à parler russe.
— Eh bien ! dit-il, soit ! Il y a beaucoup de terre : choisis où tu voudras.
— Comment donc prendre autant que je veux ? pensait Pakhom. Il faut que ce soit régulier, car autrement on dirait : « C’est à toi ! » et puis on le reprendra.
Et il dit au starschina :
— Je vous remercie de vos bonnes paroles. Vous avez beaucoup de terres, et moi, il ne m’en faut pas beaucoup. Il s’agit seulement de savoir quelle terre sera à moi. Il faut, d’une façon ou d’une autre, la délimiter, et régulariser