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V


Pakhom s’informa du chemin à prendre, et, dès qu’il eut reconduit le marchand, il se prépara à s’en aller aussi. Il laissa la maison à la garde de sa femme, et partit avec son domestique. Ils se rendirent d’abord à la ville, acheter une caisse de thé, des cadeaux, du vin, tout ce que le marchand lui avait dit.

Ils allaient, ils allaient. Ils avaient déjà fait cinq cents verstes. Le septième jour, ils arrivent à un campement de Baschkirs. Tout est comme a dit le marchand. Ils demeurent tous dans la steppe, près de la petite rivière, dans des kibitki[1] de laine. Ils ne cultivent pas, ils ne mangent pas de pain, mais ils promènent dans la steppe leurs chevaux et leur bétail.

  1. Pluriel de kibitka, tente de nomades.