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— …Et pour marraine, dit le passant, appelle la fille du marchand. Va dans la ville : sur la place il y a une maison avec des magasins ; à l’entrée de la maison demande au marchand de laisser venir sa fille comme marraine.

Le moujik hésitait.

— Comment, dit-il, mon compère, demander cela à un marchand, à un riche ? Il ne voudra pas ; il ne laissera pas venir sa fille.

— Ce n’est pas ton affaire. Va et demande. Demain matin, tiens-toi prêt : je viendrai pour le baptême.

Le pauvre moujik s’en retourna à la maison, attela, et se rendit à la ville chez le marchand. Il laissa le cheval dans la cour. Le marchand vint lui-même au-devant de lui :

— Que veux-tu ? dit-il.

— Mais voilà, Monsieur le marchand ! Dieu m’a donné un enfant pour le soigner dans son