de ses besoins à lui, mais qu’il vit par l’amour.
« Il n’était pas donné à la mère de savoir ce qui ferait vivre ses enfants ; il n’était pas donné au barine de savoir ce qu’il lui fallait ; il n’est donné à aucun homme de savoir s’il lui faudra ce soir des bottes pour lui vivant, ou des sandales pour lui mort.
« Je restai vivant quand j’étais homme, non que je prisse soin de moi-même, mais parce qu’il y eut de l’amour chez un passant et chez sa femme : ils eurent pitié de moi et m’aimèrent. Les orphelines vécurent, non qu’on eût songé à elles, mais parce qu’une femme avait l’amour dans son cœur. Les hommes vivent, non qu’ils songent à eux-mêmes, mais parce que l’amour est dans le cœur des hommes.
« Je savais auparavant que Dieu a donné la vie aux hommes, et a voulu qu’ils vivent.