mieux que moi ce qu’il fait ; moi, je ne m’en mêle pas.
Mikhaïl fait une paire de chaussures qu’il coud à la manière des sandaliers. Matréna s’en étonne ; mais elle ne veut pas s’en mêler, et Mikhaïl continue à coudre. Le moment de dîner est venu. Sémen se lève et voit que Mikhaïl a fait avec le cuir des sandales au lieu de bottes, lui qui ne s’est jamais trompé en rien. Sémen pousse un : Ah !
— La marchandise est perdue ; que vais-je dire au barine ? Où trouver une pareille marchandise ?
Et il dit à Mikhaïl :
— Qu’as-tu fait ? mon ami, tu m’as perdu. Le barine m’a commandé des bottes, et toi, qu’as-tu fait ?
Au même instant, on frappe un grand coup à la porte. On regarde par la fenêtre, on voit le domestique du barine qui attache son cheval