Cette page a été validée par deux contributeurs.
Sémen s’éveilla de bonne heure : les enfants dormaient encore ; la baba était sortie pour demander du pain à sa voisine : seul, l’étranger était assis sur le banc, les yeux en l’air ; son visage était plus serein que la veille.
Et Sémen dit :
— Eh bien ! ma chère tête, le ventre demande du pain et le corps des vêtements. Il faut se suffire, se nourrir. Sais-tu travailler ?
— Je ne sais rien.
Sémen ouvrit de grands yeux et dit :
— On apprend ce que l’on veut, quand la bonne volonté ne manque pas.
— Tout le monde travaille, je ferai comme les autres.
— Comment t’appelles-tu ?