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il se dégrise et commence à geler ; il trotte en soufflant et pense :

— Me voilà bien ! En voilà une chouba ! Je pars pour acheter une chouba, je n’ai plus même un caftan en rentrant, et je ramène encore un homme nu. Matréna ne m’en félicitera pas.

Matréna, c’est la baba. En pensant à elle, Sémen prend de l’ennui. Mais en regardant l’homme, il se rappelle le regard que celui-ci lui a jeté derrière la chapelle, et, de joie, tout son cœur tressaute dans sa poitrine.