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Le lendemain, il retourna au Saint-Sépulcre, avec un vieillard de Tanbov venu sur le même bateau. Il voulut se porter en avant, mais il fut refoulé de nouveau et il resta près d’un pilier à prier. Il regarda devant lui comme la veille, et, comme la veille, sous les lampes, tout près du Saint-Sépulcre, se tenait Élysée, les mains étendues comme un prêtre à l’autel ; et sa tête chauve luisait.

— Eh bien ! pensa Efim, cette fois je saurai bien le joindre. Il se faufila jusqu’au premier rang : pas d’Élysée. Il avait dû sortir sans doute.

Le troisième jour, il se rendit encore à la messe, et il regarda encore. Et il aperçut, sur la place sainte, Élysée tout à fait en vue, les mains étendues, les yeux en haut, comme s’il contemplait quelque chose au-dessus de lui ; et sa tête chauve luisait.

— Eh bien ! pensa Efim, cette fois-ci je ne