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XXIV

Deux jours après, je partais pour l’assembléé ; j’étais ; en faisant mes adieux à ma femme, dans un état d’esprit excellent et tranquille.

Dans le district, il y avait à s’occuper d’une foule de choses, et c’était un monde et une vie à part. Pendant deux jours, je passai dix heures aux séances. Le second jour, on m’apporta à la Chancellerie une lettre de ma femme. Je la lus ici même. Elle me parlait des enfants, de l’oncle, des vieilles bonnes, des achats, et, entre autres, comme d’une chose toute naturelle, que Troukhatchevsky avait passé à la maison, qu’il lui avait apporté les partitions promises et, lui avait proposé encore de jouer, mais qu’elle avait refusé.

Je ne me rappelais pas le moins du monde qu’il eût promis des partitions : il m’avait paru que, l’autre soir, il avait pris un congé définitif, aussi