Page:Tolstoï - Œuvres complètes vol1.djvu/92

Cette page a été validée par deux contributeurs.

val, puis avec la cravache et les pieds, je le lançai, et prenant une pose gracieuse et aisée, je voulus, comme le vent, les dépasser du côté où était assise Katenka. Seulement je ne savais pas ce qui serait le mieux : de passer en silence, ou de pousser un cri ? Mais, dès que l’insupportable bête eut rejoint les chevaux attelés, malgré tous mes efforts, elle s’arrêta si brusquement, que je fus lancé de la selle sur le cou et faillis presque tomber.