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puis disparaissaient pour toujours de nos yeux, en voyant que des boutiquiers et des paysans non seulement ne nous saluaient pas, comme j’étais habitué à le voir à Petrovskoié, mais ne daignaient pas même jeter un regard sur nous, pour la première fois une question se posa à mon esprit : de quoi peuvent-ils s’occuper s’ils ne s’occupent pas de nous ? Et cette question en suggéra d’autres : comment et de quoi vivent-ils ; comment élèvent-ils leurs enfants : les instruisent-ils, les laissent-ils jouer, les punissent-ils ? etc.