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regarde notre jeunesse, il me prend l’envie d’enlever du musée le vieux bâton de Pierre-le-Grand et de casser les côtes, à la russe, alors toute la bêtise disparaîtrait !

Tous se turent, le vieux prince, le sourire sur le visage, regarda Rostoptchine et hocha approbativement la tête.

— Eh bien, au revoir, Votre Excellence. Portez-vous bien, dit Rostoptchine en se levant et tendant la main au prince avec la rapidité de mouvements qui lui était particulière.

— Adieu, mon cher, j’aime toujours entendre ta lyre !

Et le vieux prince en retenant sa main, lui tendit sa joue à baiser. Les autres convives se levèrent en même temps que Rostoptchine.