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celle-ci s’empourpra et, effrayée, regarda la princesse.
« Quelle délicatesse ! Est-ce qu’Amélie (c’était le prénom de mademoiselle Bourienne) peut penser que je suis jalouse d’elle et que je n’apprécie pas sa pure tendresse et son dévouement pour moi ? » pensa la princesse.
Elle s’approcha de mademoiselle Bourienne et l’embrassa fortement.
Anatole s’approcha pour baiser la main de la petite princesse.
— Non, non, non ! Quand votre père m’écrira que vous vous conduisez bien, je vous donnerai ma main a baiser. Pas avant. Et, levant le petit doigt, en souriant, elle sortit de la chambre.