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de Pratzen, tantôt le soleil qui se montrait au-dessus du brouillard.

Quand le soleil sortit tout à fait du brouillard et avec une clarté aveuglante brilla sur les champs et sur le brouillard, Napoléon, comme s’il n’attendait que cela pour engager l’affaire, déganta sa main fine et blanche, fit un signe aux maréchaux et donna l’ordre de commencer. Les maréchaux, accompagnés des aides de camp galopaient de divers côtés, et, quelques minutes après, les forces principales de l’armée française s’avancaient rapidement vers les hauteurs de Pratzen, abandonnées de plus en plus par les troupes russes qui descendaient à gauche dans les ravins.