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causait, se montra de nouveau sur le visage du ministre de la Guerre.

— Au revoir. Je vous remercie beaucoup. L’empereur désirera probablement vous voir, — répéta-t-il, et il inclina la tête.

En sortant du palais le prince André sentait que tout l’intérêt et la joie qu’avait fait naître en lui la victoire s’étaient évanouis, avaient disparu entre les mains indifférentes du Ministre de la Guerre et de l’aide de camp si poli. Toutes ses idées se changèrent momentanément. La bataille se présentait à lui comme un souvenir très lointain.