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II

L’équipage était prêt, mais le postillon tardait encore. Il était dans l’izba des postillons.

L’izba était sombre, la chaleur y était étouffante, l’air très lourd, on y sentait l’odeur d’habitation, de pain frais, de choux et de peau de mouton. Quelques postillons étaient là. La cuisinière était près du poêle, sur lequel était couché un malade couvert de peaux de mouton.

— Oncle Fédor ! Eh ! oncle Fédor ! dit un jeune garçon, le postillon en touloupe, le fouet à la ceinture, en entrant dans la chambre et s’adressant au malade.

— Que veux-tu de Fedka, bavard ? — fit l’un des postillons. — Tu vois, on t’attend à la voiture.

— Je veux lui demander ses bottes, j’ai usé les miennes, — répondit le garçon en secouant sa chevelure et en rattachant ses moufles à sa cein-