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— Maintenant, il faut mettre en ordre ; et sans rien faire, il marchait d’une chambre à l’autre.

— Eh bien, nous prendrons du thé ? Ou peut-être es-tu fatiguée et veux-tu te reposer ?

— Oui, oui, répondit la femme en tirant quelque chose du coffre. Mais tu voulais aller au bain.

— Oui… De mon temps, les bains étaient près du Pont de pierre. Serge, va donc te renseigner s’il y a encore les bains près du Pont de pierre. Voilà, j’occuperai cette chambre avec Serge. Serge, tu te trouveras bien ici ?

Mais Serge partit se renseigner sur les bains.

— Non, ce n’est pas bien, — continua-t-il, — tu n’auras pas l’entrée directe sur le salon. Qu’en penses-tu, Natacha ?

— Calme-toi, Pierre, tout s’arrangera, — répondit-elle de l’autre chambre où elle faisait déposer les bagages.

Mais Pierre se trouvait dans l’état de surexcitation produite par l’arrivée à destination.

— Prends bien garde. Ne mets pas les affaires de Sérioja avec les autres. On avait jeté ses skiss au salon ; il les ramassa lui-même, et, avec un soin particulier, comme si tout l’ordre futur en dépendait, il les posa près de la porte et les y ajusta. Mais ils ne tenaient pas ; dès que Pierre s’éloigna ils tombèrent avec bruit. Natalie Nikolaievna fronça les sourcils et tressaillit ; mais apercevant la cause de ce bruit elle dit :