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Madame ne le vit pas et ne pouvait rien voir. Elle sanglotait, prise d’une crise nerveuse ; on la fit sortir sous le bras et on l’emmena de la maison. « Elle ne pouvait faire plus », pensèrent plusieurs, et ils se dispersèrent chez eux.

Akoulina riait toujours davantage et divaguait. On la conduisit dans une autre chambre ; on lui fit une saignée, on lui mit des sinapismes et de la glace sur la tête ; mais elle ne comprenait toujours rien ; elle ne pleurait pas ; elle riait, disait et faisait de telles choses que les braves gens qui la soignaient ne pouvaient s’empêcher de rire.