Il se tait.
— Que vous faut-il ?
Il se tait.
— Ah ! oui. Jouons encore une partie, — dit-il. Bon. Il gagne la partie.
— Quoi ! dit-il, ai-je appris à jouer ?
— Oui, — dis-je.
— C’est ça. Maintenant va voir si la voiture est là.
Et il continue à marcher dans la chambre.
Sans penser à rien je sors sur le perron. Je regarde, il n’y a aucune voiture. Je retourne.
Tout à coup j’entends que quelqu’un frappe avec la quille. J’entre dans la salle de billard : il y a une odeur étrange.
Je regarde : il est sur le parquet, tout en sang ; un pistolet est à côté. J’étais si effrayé que je ne pouvais dire un mot.
Et lui, agite, agite ses jambes et se raidit. Il râle, il s’étire de tout son long.
Et pourquoi a-t-il commis un tel péché ? Pourquoi a-t-il perdu son âme. Dieu le sait. Il n’a laissé que ce papier, mais je ne puis nullement comprendre. Vraiment, il s’en passe des choses en ce monde !
« Dieu m’a donné tout ce que peut désirer l’homme : richesse, nom, esprit, aspirations éle-