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homme, de bonne famille, avec de l’argent, chacun l’estimait. Mais une fois il se disputa avec le client, le grand.

Ça commença par des bêtises.

On jouait à la guerre : le prince, le client, le grand, Nekhludov, Oliver et encore quelqu’un. Nekhludov se trouvait près de la cheminée, il causait avec quelqu’un.

C’était au grand à jouer. Sa bille était juste en face de la cheminée. Là-bas c’est un peu étroit et il aime avoir une grande place.

Et voilà : n’a-t-il pas aperçu Nekhludov ou l’a-t-il fait exprès ? il recule le bras d’un grand geste, et frappe son coude dans la poitrine de Nekhludov. Mais quel coup ! Il en fit même « oh ! » le pauvre. Alors, quoi ? un goujat pareil ? Il ne s’excuse même pas ! Il s’éloigne sans même le regarder et encore en murmurant :

— Quoi, on stationne ici ? Ça m’empêche de faire ma bille. N’y a-t-il pas de place ailleurs ?

L’autre s’approche tout pâle et dit avec calme et poliment :

— Avant tout, monsieur, vous devriez vous excuser, vous m’avez poussé.

— Je n’ai pas le temps de m’excuser maintenant, — dit-il. — Je devais gagner et voilà qu’un autre fera ma bille.

Lui répète de nouveau :

— Vous devriez vous excuser.