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XII

L’un des arrivants était un petit jeune homme maigre, en pelisse de peau de mouton et de hautes bottes. Il marchait d’un pas léger et rapide, portant deux grandes théières d’eau bouillie, et tenant sous son bras un pain enveloppé dans une serviette.

— Tiens, notre prince est revenu ! dit-il en posant les théières près des tasses et en passant le pain à Rantzeva. Nous avons acheté des choses extraordinaires ! ajouta-t-il en ôtant sa pelisse et la jetant dans un coin, par-dessus les têtes. Markel a acheté du lait et des œufs. Ce sera aujourd’hui un vrai bal ! Et Kirillovna qui aménage tout avec sa propreté esthétique ! dit-il en regardant Rantzeva avec un sourire. Allons, maintenant, du thé ! lui dit-il.

Tout dans cet homme : ses mouvements, le