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En prison, il avait contracté la phtisie, et à présent, dans les conditions où il se trouvait, il n’avait évidemment que quelques mois à vivre. Il le savait et ne regrettait nullement ce qu’il avait fait ; il disait même que s’il disposait d’une autre vie il la consacrerait également au même but — à la destruction d’un ordre de choses qui rend possible ce qu’il avait vu.

L’histoire de cet homme et son amitié avec lui expliquèrent à Nekhludov bien des choses qu’il n’avait pas comprises jusqu’alors.