Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol37.djvu/308

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que de bons sentiments envers sa sœur, bien que n’ayant rien à lui cacher, tout à l’heure s’était gêné en sa présence et avait éprouvé une sorte de hâte à la quitter. Il sentait que de cette Natacha jadis si proche plus rien ne subsistait, qu’il n’y avait plus que l’esclave d’un mari noir et velu, qui lui restait étranger et le dégoûtait. Il l’avait compris clairement, car le visage de sa sœur ne s’était animé que quand il lui avait parlé de choses qui intéressaient son mari : l’abandon de ses terres aux paysans et sa succession ; et cela l’attristait.