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lamentations s’élevèrent des rangs des femmes, et le cortège, encadré des soldats aux bourgerons blancs, s’ébranla, les pieds chargés de fer, soulevant la poussière. Derrière les soldats marchaient en tête, avec un bruit de chaînes, les condamnés aux travaux forcés, par rangées de quatre ; puis les condamnés par décisions communales, les menottes aux poignets et deux par deux ; puis les femmes ; et enfin les chariots chargés de sacs et de malades où, sur l’un d’eux, était assise une femme tout emmitouflée qui, sans répit, hurlait et sanglotait.