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le cendrier, où elle tomba. Quel terrible accident arrivé à ce Kamensky ! reprit-il. Un jeune homme parfait, fils unique ! La mère surtout est à plaindre, dit-il, répétant presque mot à mot ce que tout Pétersbourg disait des Kamensky.

Il parla ensuite de la comtesse Catherine Ivanovna, de son engouement pour la nouvelle doctrine religieuse, qu’il n’approuvait ni ne désapprouvait, mais que lui, homme comme il faut, jugeait évidemment superflue. Enfin, il sonna.

Nekhludov se leva pour prendre congé.

— Si cela vous agrée venez donc dîner avec moi, dit Wolff en lui tendant la main. Mercredi, par exemple ; je vous donnerai en même temps la réponse définitive.

Il était déjà tard. Nekhludov rentra à la maison, c’est-à-dire chez sa tante.