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— Elle ne me le pardonnera pas — reprit Maslennikov, en reconduisant son ancien camarade jusqu’aux marches de l’escalier, ainsi qu’il le faisait habituellement avec les gens qui n’étaient pas de première mais de seconde importance, et parmi ces derniers, il rangeait Nekhludov. — Non, je t’en prie, pour une minute seulement.

Mais Nekhludov demeura inébranlable, et tandis que le valet de chambre et le portier lui tendaient son pardessus et sa canne et lui ouvraient la porte, près de laquelle était posté un agent de police, il répéta qu’aujourd’hui il ne pouvait pas. Maslennikov lui cria du haut de l’escalier :

— Eh bien, alors, à jeudi, sans faute. C’est le jour de ma femme. Je la préviendrai !