derrière le potager, se dresse plus haut que la cabane, un acacia tendre au feuillage clair, aux fleurs blanches odorantes, et, à côté même, les tournesols étalent insolemment leurs fleurs jaunes et le pampre et les liserons grimpent. Sur la vaste place, il y a trois petites boutiques de cotonnade, de graines de tournesols, de pain d’épices et de gâteaux ; derrière une haute grille, à travers de vieux arbres, on remarque une maison plus large et plus haute que toutes les autres avec les fenêtres à deux battants, c’est celle du chef du régiment. Dans les rues des stanitza, surtout l’été, les jours de travail, il y a toujours peu de monde. Les Cosaques sont au service, au cordon ou à l’expédition militaire, les vieillards sont à la chasse, à la pêche, ou travaillent avec les femmes dans les jardins et les potagers. Seuls, les très vieux, les enfants et les malades restent à la maison.
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