Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
rien. Les Cosaques distinguèrent bientôt deux cavaliers et d’un pas tranquille allèrent tout droit sur eux.
— Ce sont les Abreks ? — demanda Olénine.
Les Cosaques ne répondirent point à cette question qui selon eux était une sottise. Les Abreks eussent été stupides de venir de ce côté avec des chevaux.
— Voilà, le vieux Rodka fait signe — prononça Loukachka en désignant les cavaliers que déjà l’on distinguait nettement. — Voilà, ils marchent vers nous.
En effet, après quelques instants, il vit clairement que les cavaliers n’étaient autres que les Cosaques de la patrouille, et l’ouriadnik s’approcha de Loukachka.