Non, il n’y a personne… Je le guigne comme un vautour…
Où est-il donc, l’argent ?
Il ne le dit pas. Je ne puis pas arriver à le savoir. Il change toujours ses cachettes. Je suis gênée à cause d’Akoulina… elle est bête, oui, mais elle m’épie aussi. Elle monte la garde ! Oh ! ma pauvre tête ! Je suis éreintée !
Eh ! ma fraise, il te fera passer l’argent sous le nez et tu auras le temps de pleurer tout le restant de ta vie. Ils te mettront dehors… sans rien. Tu auras peiné toute ton existence, ma chère, autour de ce vieux grigou, et quand tu seras veuve, il faudra que tu mendies.
Tais-toi, petite tante ! Mon cœur se déchire. Je ne sais comment faire. Je ne sais pas même de qui prendre conseil. J’ai bien parlé à Nikita, mais il ne se sent pas le courage de se mêler à l’affaire. Il m’a dit seulement hier que l’argent était sous le plancher.
Eh bien, y as-tu cherché ?