suyait… Permettez que je verse. (Elle verse le thé.) Le nez coule et il s’essuie toujours. Le monsieur s’en aperçoit : « Pourquoi, dit-il, pleures-tu ? » Et le cocher de dire : « Comment, monsieur, ne pas pleurer ! Quel chien c’était ! » (Elle rit.)
Et je crois ben que lui-même pensait à part lui : « Même si tu crevais, toi, je ne te pleurerais pas ! » (Il rit.)
C’est juste !… c’est vrai !
Bon ! le monsieur rentre à la maison. Aussitôt, il va chez madame ; « Comme notre cocher, dit-il, est bon ! il a pleuré tout le long de la route, tellement il regrettait Ami. » Qu’on le fasse venir. Tiens ! bois un coup, et voilà un rouble pour te récompenser. La patronne est pareille. Iakov ne plaint pas son chien. (Les paysans rient.)
Voilà du joli !
Voilà, c’est comme ça.
Ah ! ma fille, ce que tu m’as fait rire !
Prenez-en encore. Oui, ça semble seulement que la vie est bonne ici. Mais parfois c’est dégoûtant