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LE TROISIÈME PAYSAN
Père ! notre terre est trop petite ; non seulement il n’y a pas de place pour y lâcher le bétail, mais, disons-le, pas même pour une petite poule. Père, aie pitié, accepte l’argent, père.
léonid féodorovitch, parcourant leurs papiers.
Je comprends bien ; je voudrais bien vous être agréable. Attendez, dans une demi-heure, je vous donnerai une réponse. Féodor, dis qu’on ne reçoive personne…
FÉODOR IVANOVITCH
Oui, monsieur. (Léonid Féodorovitch sort.)
Scène XXVII
Les Mêmes, moins LÉONID FÉODOROVITCH. Les paysans
sont tristes.
LE DEUXIÈME PAYSAN
En v’la une affaire ! Maintenant qu’il dit, donne tout ; et où le prendre ?
LE PREMIER PAYSAN
Si seulement il ne nous avait pas donné cet espoir l’été passé… nous l’espérions tant… Ben sûr, puisque ça été dit l’été passé !…
LE TROISIÈME PAYSAN
Oh Dieu ! et moi qui avais déjà défait tout le paquet de l’argent. (Il renveloppe l’argent dans un chiffon.) Que ferons-nous maintenant ?