Et moi, petit grand-père, je sais les patenôtres jusqu’à la moitié.
Tu sais grand’chose, toi ! On ne peut rien exiger de vous. Qui vous enseigne ? Quelquefois seulement un moujik ivre vous fait une conférence à coups de rênes. Voilà tout pour l’enseignement. Je ne sais qui répondra de vous ; pour les recrues, ce sont les sous-officiers qui sont responsables, mais pour vous autres femmes… il n’y a personne. C’est comme un bétail sans berger. Il devient sauvage. Les femmes ! C’est la classe sociale la plus bête. Il n’y a rien dedans… dans votre classe sociale !
Alors, que faut-il faire ?
Fais ce que je te dis. Fourre ta tête sous le caftan et dors. Ah Dieu ! (Silence. — Le grillon chante.)
Petit grand-père, il y a quelqu’un qui crie ! Il arrive quelque chose. Je te jure, vrai, on crie ! Petit grand-père chéri, on vient ici !
Je t’ai dit de fourrer ta tête sous le caftan.