dors pour mon plaisir, et se faire cette opinion simple, véridique, avec laquelle croît l’amour, avec laquelle vit l’homme et qui consiste en ce que l’homme est avant tout une machine qui se charge avec de la nourriture, et que, par conséquent, il est honteux et pénible de manger et ne pas travailler ; que manger et ne pas travailler, c’est la situation la plus dangereuse, dangereuse comme l’incendie. Que seulement vienne cette conscience et le travail viendra, et le travail sera toujours joyeux et satisfera les besoins spirituels et corporels. La chose se présente à moi comme suit : La journée de chaque homme, pour le besoin de prendre de la nourriture, se partage en quatre parties ou quatre jointes, comme disent les paysans : 1o avant le déjeuner ; 2o du déjeuner au dîner ; 3o du dîner au goûter, et 4o du goûter jusqu’au soir. L’activité, qui attire l’homme, se partage en quatre sortes : 1o l’activité de la force musculaire, le travail des bras et des jambes, des épaules, du dos, le travail dur qui fait transpirer ; 2o l’activité des doigts et des poignets, l’activité de l’habillement, du métier ; 3o l’activité de l’esprit et de l’imagination ; et 4o l’activité de la sociabilité.
Le bien dont jouit l’homme peut aussi se diviser en quatre sortes. Chaque homme jouit : 1o des produits du travail lourd, du pain, du bétail, de la construction des ponts, des puits et des étangs, etc. ; 2o de l’activité du travail des métiers : des vête-