garçon de sept ans, et que jusqu’à présent, je n’avais pas pu faire. Il y a vingt-quatre heures dans un jour, nous dormons huit heures, il en reste seize. Si un homme, de n’importe quelle activité intellectuelle, consacre à ce travail cinq heures par jour, il fera un énorme travail. Comment donc employer les onze autres heures ?
Il en résultait que le travail physique, non seulement n’exclut pas la possibilité de l’activité intellectuelle, mais améliore sa qualité et l’encourage.
De la question, si ce travail physique ne me privera pas de beaucoup de joies inoffensives propres à l’homme, tels que le plaisir des arts, l’acquisition des sciences, la connaissance des hommes et en général le bonheur de la vie ? Il résultait qu’au contraire, plus le travail était intense, plus il s’approchait du travail agricole considéré comme le plus grossier, plus j’avais de plaisir à savoir, plus j’arrivais à l’union étroite et aimante avec les hommes, et plus je recevais de bonheur de la vie.
À la question (que j’ai entendue très souvent, de la part de gens pas tout à fait sincères) : quel résultat peut naître de cette petite goutte dans la mer, de la participation de mon travail physique personnel dans l’océan de travail qui l’englobe ? je recevais une réponse étrange et aussi inattendue. Il en résultait qu’il me fallait faire du travail physique la condition habituelle, ordinaire, pour qu’aussitôt la plupart de mes habitudes, fausses, chères, et